Fibromyalgie - Douleurs chroniques : et si elle avait un sens et une origine émotionnelle ?

La fibromyalgie est une maladie qui atteint environ 2% de la population, principalement féminine.

Elle se caractérise par des douleurs chroniques intenses que la médecine conventionnelle a du mal à expliquer.

Elle s'accompagne souvent d'une fatigue intense, de difficultés cognitives, de perte musculaire et d'un état dépressif.

Le stress amplifie la douleur.

Cette maladie engendre une détresse physique et morale face à laquelle la médecine conventionnelle a, malheureusement, peut de solution à part celle des anti-douleurs dont ont connait les effets secondaires.

La douleur a un sens biologique et donc une utilité.

Elle permet, grâce aux sensations corporelles, de nous protéger lorsque nous sommes en contact avec quelque chose de dangereux comme le feu.

Plus nous nous approchons du feu, plus nous ressentons la sensation de chaleur qui, si nous rentrons en contact direct avec le feu, se transforme en brûlure.

Ce sont les nerfs sensitifs qui permettent de ressentir la douleur. Ils sont reliés au cerveau ou à la moëlle épinière qui reçoivent l'information du danger et qu'il est temps d'agir pour éviter le pire.

La douleur a donc cette fonction : protéger d'un contact dangereux.

Les personnes atteintes de fibromyalgie développent une hypersensibilité à la douleur. Les nerfs sensitifs qui sont en hypervigilance, amplifient le ressenti de la douleur.

Ces personnes ressentent de la douleur même quand il n'y a pas lieu,  comme si les nerfs n'étaient plus capables de faire preuve de discernement entre ce qui est réellement dangereux et ce qui ne l'est pas.

Être plus sensible à la douleur  aurait-il une utilité inconsciente ?

Il est démontré que, dans le ressenti de la douleur, il y a quelque chose de subjectif. 

Le ressenti de la douleur diffère selon la personne.

Le biodécodage, ou décodage biologique, est une méthode psycho émotionnelle qui fait le lien entre les symptômes et les émotions.

Cette pratique, complémentaire à la médecine conventionnelle, a pour objectif d'identifier le sens et l'origine de nos maux physiques et psychiques.

Elle est fondée sur l'idée que nous ne tombons pas malade par hasard et que nos maux ont un sens et une origine.

Nos symptômes sont une réponse biologique inconsciente temporaire d'adaptation à un instant émotionnel du passé non résolu à ce jour. Le choc est passé mais l'émotion est toujours présente.

Dans la fibromyalgie, le sens et l'utilité inconsciente de l'hypersensibilité à la douleur est une solution pour éviter tout contact douloureux.

On peut alors émettre l'hypothèse que la personne souffrant de fibromyalgie a été en contact, dans le passé, avec quelque chose (ou quelqu'un) de douloureux. C'est une douleur qu'elle n'a pu éviter, face à laquelle elle n'a pu se protéger, se défendre et pour laquelle elle n'a, probablement pas reçu de soutien dont elle aurait eu besoin. 

Pire que la douleur du contact, c'est la douleur émotionnelle non résolue du passé qui s'exprime dans la fibromyalgie. 

Le biodécodage, ou décodage biologique, est une méthode psycho-émotionnelle qui, avec ses différentes techniques, permet de libérer les émotions qui sont restées inscrites dans les cellules.

Cette méthode utilise plusieurs techniques pour identifier et agir sur le sens des symptômes :

• La parole et l'écoute des ressentis,
• La PNL avec des protocoles spécifiques au biodécodage,
• L’hypnose,
• L'approche transgénérationnelle.

Il s'agit de remplacer la solution virtuelle et inconsciente du corps qui développe une hypersensibilité au contact par éviter tout contact douloureux par une solution qui va réellement satisfaire le besoin émotionnel non résolu.

L'histoire de Sandra (prénom changé pour conservé l'anonymat de la personne), atteinte de fibromyalgie, que j'accompagne dans ma pratique du biodécodage, ou décodage biologique, illustre bien la détresse que peuvent rencontrer les personnes qui souffrent du même mal.

Sandra est venue me consulter car elle souffre de douleurs chroniques très intenses, qu'elle ressent particulièrement sur le haut du corps et dans les membres inférieurs. Elle évalue l'intensité de ses douleurs dans les plus mauvais jours à 9/10 et dans les jours meilleurs à 4/10.

Ses douleurs s'accompagnaient d'une intense fatigue, de troubles du sommeil, de troubles cognitifs et d'un état dépressif.

Dans les moments où l'intensité de la douleur est à son maximum, elle ne supporte plus aucun contact, pas même celui de ses enfants ou celui d'un coussin. Tout contact lui procure de la douleur.

Ses douleurs se sont déclenchées à la suite d'une grossesse difficile qui l'a obligée à rester alitée dés les premiers mois et qui, malgré tout, entraîné la naissance prématurée de son enfant.

Pendant cette grossesse, elle s'est sentie peu soutenue, incomprise, particulièrement par sa mère avec laquelle elle entretenait des rapports difficiles depuis sa plus tendre enfance.

Pour elle, cette grossesse, malgré le bonheur qu'elle lui procure aujourd'hui, reste comme une période douloureuse de sa vie.

Enfant, Sandra  a connu la douleur très tôt. A l'école, elle était la cible de certains élèves qui se déchainaient sur elle en lui donnant des coups de pied.

Pendant cette période, Sandra n'a reçu aucune aide du personnel éducatif et aucun soutien parental.

Personne ne prenait en compte ses douleurs physiques et morales.

A la maison, on lui disait qu'il fallait qu'elle se défende et parfois elle prenait parfois aussi des coups.

Elle vivait dans un climat d'insécurité et ne pouvait compter sur personne pour la défendre et la soutenir.

Lors de sa grossesse difficile, les douleurs sont revenues avec, à nouveau, ce sentiment de n'avoir aucun soutien, aucune empathie par rapport à ce qu'elle vivait.

C'est l'histoire de Sandra que j'ai accompagnée, écoutée et qui a réussi à apaiser peu à peu ses douleurs morales et physiques.

Chaque histoire est différente mais les ressentis sont souvent les mêmes : un sentiment d'insécurité, d'incompréhension et de solitude face à la douleur qu'elle soit physique ou morale.